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Test Huawei P50 Pocket : un smartphone pliant désirable, qui fait encore trop de concessions – Les Numériques

Sans opter pour les mêmes (très bons) capteurs photo du P50 Pro, cette version pliante ne cache pas ses ambitions sur le sujet. Le P50 Pocket est équipé d’un triple module composé d’un grand-angle de 40 mégapixels dont l’objectif ouvre à f/1,8, un ultra grand-angle de 13 Mpx (f/2,2) et un capteur de profondeur Ultra Spectrum de 32 Mpx (f/2,2). Ce dernier ne peut fonctionner seul et permet notamment de mieux dissocier les différents plans d’une scène.

Format original oblige, nous avons décidé de le comparer au Galaxy Z Flip 3, qui livrait une prestation satisfaisante.

Module principal : 40 Mpx, f/1,8

Samsung Galaxy Z Flip 3 (12 Mpx, éq. 26 mm, f/1,8, ISO 64, 1/100 s)
Huawei P50 Pocket (10 Mpx, f/1,8, ISO 64, 1/100 s)

Grâce au pixel binning, le smartphone capture des clichés en 10 Mpx. Malgré une colorimétrie générale qui tire légèrement vers le rouge, le rendu proposé par Huawei est très convaincant. On profite d’un excellent niveau de détails, largement supérieur à son adversaire du jour. Le cliché nous paraît plus naturel et maîtrisé que celui issu du Galaxy Z Flip 3, plus exposé mais moins précis.

Samsung Galaxy Z Flip 3 (12 Mpx, éq. 24 mm, f/1,8, ISO 1250, 1/25 s)
Huawei P50 Pocket (10 Mpx, f/1,8, ISO 2500, 1/15 s)

De nuit, l’algorithme réduit le bruit via un lissage numérique efficace, mais faisant forcément chuter le niveau de détail. Le résultat reste tout à fait exploitable, ce qui n’est pas vraiment le cas pour le Galaxy Z Flip 3. Toutefois, nous pouvons nous attendre à un peu mieux de la part du P50 Pocket dans ces conditions.

Mode 40 Mpx

Il est bien sûr possible de profiter de la pleine définition via les réglages. Commençons par comparer les clichés en 10 Mpx avec ceux en 40 Mpx. Pour cela, nous avons isolé une zone de taille identique sur chacun des clichés.

Ce mode n’apporte pas toujours une véritable plus-value, ce que l’on constate malheureusement ici. En effet, de jour comme de nuit, le gain n’est vraiment pas significatif… Pire, le résultat paraît moins bon.

Huawei P50 Pocket (40 Mpx, f/1,8, ISO 64, 1/100 s)
Huawei P50 Pocket (13 Mpx, f/1,8, ISO 64, 1/100 s)

Huawei P50 Pocket (40 Mpx, f/1,8, ISO 2500, 1/15 s)
Huawei P50 Pocket (13 Mpx, f/1,8, ISO 2500, 1/15 s)

Le rendu en 40 Mpx est moins détaillé, ce qui est étonnant. La colorimétrie est similaire, mais le lissage numérique nous paraît plus prononcé. C’est encore plus évident sur le cliché en basse luminosité.

Nous ne conseillons donc pas ce mode pour l’instant, d’autant moins que les clichés pèsent plus sur le stockage, même si ce dernier est généreux.

Module ultra grand-angle : 13 Mpx, f/2,2, 120°

Les modules ultra grand-angle se sont multipliés, mais rares sont les smartphones qui les maîtrisent pleinement. Un constat qui s’applique même sur le haut de gamme. Ce P50 Pocket réussit néanmoins à tirer son épingle du jeu.

Samsung Galaxy Z Flip 3 (12 Mpx, éq. 13 mm, f/2,2, ISO 50, 1/50 s)
Huawei P50 Pocket (13 Mpx, 120°, f/2,2, ISO 125, 1/100 s)

De jour, le résultat est très bon et se rapproche de celui du grand-angle. Le niveau de détail est nettement supérieur à celui du Z Flip 3, comme on peut aisément le constater sur les visages ou le billet de banque. L’ensemble est un peu sous-exposé, mais le rendu est une fois encore très naturel. Le smartphone de Samsung force quant à lui le contraste pour gagner en lisibilité, mais Huawei l’emporte assez largement.

Samsung Galaxy Z Flip 3 (12 Mpx, éq. 13 mm, f/2.2, ISO 2000, 1/25 s)
Huawei P50 Pocket (13 Mpx, 120°, f/2,2, ISO 3200, 1/10 s)

Dans des conditions nocturnes, l’ultra grand-angle s’en sort avec les honneurs. À souligner, car c’est encore très rare sur le marché. Alors que le cliché du Galaxy Z Flip 3 est particulièrement bruité, il est possible de distinguer clairement tous les éléments de la scène sur le P50 Pocket. Malgré un lissage numérique plus poussé (sur la couverture du livre, par exemple), le cliché reste tout à fait exploitable.

Module frontal, mode portrait et vidéo

Le P50 Pocket dispose d’un module de 10,7 Mpx (f/2,2) situé dans un poinçon à l’avant. Les selfies sont bons, même si l’ensemble manque un peu de piqué et exige de la stabilité lors de la prise de vue. Son format lui permet évidemment de capturer des clichés grâce aux capteurs photo dorsaux. Il est ainsi possible d’avoir un aperçu de la scène grâce à l’écran extérieur. Une fonctionnalité bien pratique.

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