Comme le Nova 8i, le Honor 50 Lite est muni d’un bloc photo dorsal comptant quatre capteurs. Le premier, avec son optique grand-angle (f/1,9), affiche 64 mégapixels et produit des clichés de 16 Mpx en s’appuyant sur le pixel binning. Il l’associe en outre à un capteur de 8 Mpx à optique ultra grand-angle (f/2,4) et à deux capteurs de 2 Mpx chacun, l’un dédié à la macro, l’autre à la mesure de la profondeur (optiques f/2,4). Un attirail déjà vu lors du test du smartphone de Huawei.
Module principal : 64 Mpx, éq. 26 mm, f/1,9
Nos essais montrent que le Honor 50 Lite ne parvient pas à faire mieux que le Nova 8i et se place en retrait de ses concurrents. Si la colorimétrie de notre scène test capturée de jour est moins jaune qu’avec le Vivo Y72, force est de constater que c’est au prix d’un lissage important et d’un manque de contraste. Les teintes sont fades et les contours des petits éléments manquent de précision.


Les difficultés du traitement apporté aux images sont plus visibles encore dans le cas des scènes nocturnes. Entre des textures lissées, du bruit numérique et la désaturation des couleurs, ce smartphone est clairement à la peine.


Mode 64 Mpx
Les paramètres du Honor 50 Lite cachent dans la section Plus, puis l’option Haute résolution, de quoi capturer des images en qualité maximale. Ce choix s’avère payant lorsque la luminosité est suffisante, en témoigne notre scène test. Les détails de la cartographie, par exemple presque entièrement lissés en 16 Mpx, réapparaissent alors.


De nuit, en revanche, le passage aux 64 Mpx ne permet pas de retrouver la somme de détails disparus dans la bataille. Mieux vaut donc ne pas faire appel à ce mode et épargner l’espace de stockage (non extensible) du smartphone.


Module ultra grand-angle : 8 Mpx, éq. 14 mm, f/2,4
Le module secondaire de ce 50 Lite n’est pas à son aise, même de jour. Le lissage qu’il concède fait disparaître bon nombre de détails, et là aussi les couleurs manquent de vivacité, même si on constate que les reflets sur les cartes à jouer ont le mérite d’être presque absents. On aurait aimé davantage de contraste. Ces défauts visibles au centre de l’image le sont davantage encore en périphérie, où une distorsion importante s’y ajoute.


La nuit ne réussit pas mieux à ce module qui cumule alors sous-exposition et important bruit numérique, sans compter la distorsion. Difficile donc d’exploiter les clichés du smartphone quand la lumière n’est pas au rendez-vous.


Module frontal et vidéo
En façade, le Honor 50 Lite se pare d’un capteur de 16 Mpx (optique grand-angle f/2). Ce module à définition certes élevée concède toutefois un lissage important et mise largement sur des options d’embellissement de la peau qui font perdre les clichés en naturel. En façade comme au dos, le service minimum est assuré en matière de vidéo puisqu’il est possible de filmer en 1080p à 30 i/s, sans stabilisation à la clé.