
Le film “La méthode Williams” est sorti ce mercredi dans les salles de cinéma françaises. Il retrace le parcours des sœurs Venus et Serena, à travers leur père Richard, incarné à l’écran par Will Smith. Un biopic qui a bouleversé les stars américaines du tennis.
Elles ont vu leur vie défiler à l’écran. Et elles n’ont pas pu retenir leurs larmes dans la salle obscure. Venus et Serena Williams ont été particulièrement touchées par le biopic que leur a consacré le réalisateur Reinaldo Marcus Green. Son film, intitulé “La méthode Williams” (King Richard en version originale), retrace le parcours des sœurs américaines, à travers leur père Richard, incarné à l’écran par Will Smith.
“C’était vraiment nous”, témoigne Venus
Sorti ce mercredi en France, le long-métrage revient sur la réussite éblouissante des stars du tennis, qui cumulent 30 titres de Grand Chelem à elles deux (23 pour Serena, 7 pour Venus). De leur enfance modeste à Compton, en Californie, jusqu’aux courts les plus prestigieux de la planète, les “sisters” ont dû surmonter le racisme, la violence et les difficultés sociales. Sous l’aile d’un paternel déterminé à les voir briller.
“C’est super émouvant. A chaque fois que je regarde le film, mes yeux sont humides. Cette manière de montrer l’atmosphère familiale, c’était vraiment nous”, a confié Venus lors de l’avant-première le mois dernier à Los Angeles, dans des propos rapportés par Le Parisien. “On a vraiment fait tout ça? Ça parait surréel, a appuyé Serena. On est tous devenus quelqu’un dans la famille. Will Smith amène l’histoire encore à un autre niveau. C’est une œuvre brillante et authentique.”
La demi-sœur des Williams fracasse leur père
Tout le monde ne l’a pas pour autant appréciée dans la famille. Dans une interview accordée à The Sun, Sabrina, la demi-sœur de Venus et Serena, a sérieusement égratigné Richard Williams. “Ma mère se disputait toujours avec mon père à propos de ses affaires, c’était un tricheur en série. Je me souviens que c’était leur sujet de conversation principal, a-t-elle confié. C’est un homme égoïste, il ne vit que pour lui-même. Il utilise ses enfants pour obtenir ce dont il a besoin. Ce n’est pas un père, c’était juste un donneur de sperme. Il a eu cinq enfants avec ma mère et il les a laissés grandir dans la pauvreté, sans jamais aidé une seule fois.”
Sabrina Williams assure que son père a “entre quinze et dix-neuf enfants, partout aux États-Unis”, dont il ne s’est jamais vraiment soucié. Elle évoque aussi la dépression dont elle a souffert dans sa jeunesse: “Durant mon adolescence, j’ai beaucoup pensé au suicide. J’ai même fait une tentative. J’avais des problèmes de santé mentale. C’était à cause de mon père”.