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Géopolitique
Le diplomate Michael Singh expose, dans un article de « Foreign Affairs », les conséquences du rapprochement israélo-arabe sur la scène internationale.
Par Antoine Coppolani

© SAUL LOEB / AFP
Publié le
Temps de lecture : 6 min
Le 15 septembre 2020, à la Maison-Blanche, en présence du Premier ministre israélien et des ministres des Affaires étrangères des Émirats arabes unis et du Bahreïn, Donald J. Trump présidait à la signature d’un texte historique. Sous le nom d’accords d’Abraham, l’État hébreu et les deux pays arabes du golfe Persique établirent des relations diplomatiques complètes. Jusqu’alors, seules l’Égypte, en 1979, et la Jordanie, en 1994, avaient franchi ce pas.
Michael Singh estime que les conséquences peuvent être éminemment positives pour les États-Unis, comme il l’expose dans « Axis of Abraham : Arab-Israeli Normalization Could Remake the Middle East ». Elles offrent l’opportunité à Washington de disposer d’un bloc d’États alliés dans la région qui lui permettra de défendre ses intérêts au Moye…