
Comme il se déplaçait comme un crabe en voulant tout renvoyer, inlassablement, on a d’abord eu peur pour le dos de Daniil Medvedev et craint pour l’esthétisme du tennis. Sa technique ne semblait pas très propre, pour ne pas dire non recommandable. Et cette façon de vouloir gagner des points en misant sur les rallyes éreintants, alors que les atouts liés à sa grande taille (1,98 m) laissaient supposer qu’il puisse raccourcir les filières, ressemblait à du contre-emploi. Et puis il ne disait rien sur le court, même pas pour fêter ses plus belles victoires. Triste, non ? C’est juste qu’on n’avait pas tout compris.