Le partenariat entre l’UE et le Maroc, fondé sur la confiance et le respect mutuel, apporte une valeur ajoutée, non seulement à l’Europe, mais également à l’ensemble du Maghreb.
Le Maroc constitue un pays pivot pour la croissance de l’espace euro-méditerranéen, a affirmé, jeudi 9 décembre 2021, à Rome, le président de la Confédération italienne des fédérations autonomes (CIFA Italia), Andrea Cafà.
Le partenariat entre l’UE et le Maroc, fondé sur «la confiance et le respect mutuel », apporte une «valeur ajoutée non seulement à l’Europe mais également à l’ensemble du Maghreb», a indiqué M. Cafà, dans un entretien à la revue italienne Interris. «La création d’un espace euro-méditerranéen est dans l’intérêt commun de l’Europe et de l’ensemble du continent africain», a-t-il relevé, notant que «l’UE a une grande responsabilité dans la réalisation de cet objectif».
Il a estimé que chaque pays de l’UE est appelé à apporter sa propre contribution pour soutenir ce projet, se félicitant du rôle régional du Royaume, qui a fait preuve de «solidité et de stabilité économiques, politiques et sociales». «Le Maroc a toujours oeuvré pour renforcer son partenariat stratégique avec l’Europe», a souligné le responsable italien, se félicitant de la dernière déclaration commune dans laquelle Rabat et Bruxelles «réaffirment leurs relations bilatérales et leur détermination à poursuivre la coopération pour atteindre les objectifs communs de croissance et de développement durables».
En effet, si le projet de l’espace euro- méditerranéen est tant important, il devient, alors, urgent de faire preuve d’une ferme volonté politique afin de contribuer à la stabilité de la région dans un contexte marqué par les transformations profondes et complexes.
Transformations technologiques
D’ailleurs, Le Maroc ne ménage aucun effort pour traduire dans les faits l’objectif de renforcer la stabilité au niveau africain. Car les défis auxquels doivent faire face le continent et plus particulièrement le pourtour euro-méditerranéen, sont énormes et complexes.
Outre le terrorisme, le crime organisé et l’extrémisme, il est essentiel de prendre en considération d’autres défis liés aux effets des changements climatiques et aux impacts des transformations technologiques sur les sociétés et la structure de l’économie.
D’où l’intérêt de changer les mécanismes du projet d’intégration euro-méditerranéen, adopter des approches différentes, développer l’économie et à accélérer l’investissement en vue de contribuer à la stabilité.