Les pièces de théâtre à ne pas manquer en février – Ville de Paris

« On n’est pas là pour disparaître » raconte l’histoire de Monsieur T., atteint de la maladie d’Alzheimer, qui, le 6 juillet 2004, a poignardé sa femme de cinq coups de couteau. La voix de Monsieur T. s’entrecroise avec celles de ses proches, des médecins, et de l’autrice elle-même. Ce feuilletage de discours fait résonner, en chacun de nous, l’angoisse suscitée par l’oubli et l’effacement de la mémoire.

« Jellyfish ou nos mondes mouvants » dessine le portrait d’une jeunesse insaisissable, prête à s’inventer de nouvelles mythologies pour comprendre ses angoisses, ses rêves, ses désirs. La compagnie For Happy People & Co convoque le genre du théâtre fantastique pour brouiller la frontière entre le réel et la fiction des écrans.

Jodie est comédienne à Portland dans l’Oregon et survit grâce à des petits boulots. Peu avant la mort de son père adoptif, elle apprend que son histoire n’est pas celle qu’on a bien voulu lui raconter. Elle se lance alors dans une enquête vertigineuse sur ses origines avec pour indice un mystérieux billet d’un dollar. En toile de fond de ce road trip au travers des grands espaces américains, les années 70 et ses artistes iconiques de la Beat Generation comme Leonard Cohen.

« Dévaste-moi » est un appel ironique et onirique au désir, à la brutalité, à la délicatesse du plaisir, porté par Emmanuelle Laborit accompagnée du Delano Orchestra. Devant nous, une femme qui pleure, qui aime, qui danse, qui crie, qui jouit, qui vit. Comme dans un récital lyrique, un bal populaire, un concert de rock ou un monologue musical, un corps seul se dévoile et signe ses désirs, ses libérations, ses blessures.

Être une image vivante, c’est le quotidien de la Créature, instagrammeuse baroque, à la fois narcissique et spirituelle. Laurent Bazin l’a suivie à travers l’Europe et a épié son intimité dans un jeu de rôle transgressif et troublant. Trois contrefaçons est l’histoire vraie de cette rencontre et de ses errances.

À 30 ans, Yann Andréa raconte pour la première fois son histoire d’amour invivable et extraordinaire avec Marguerite Duras.

Cette pièce dresse le portrait d’une classe moyenne qui craint le scandale. Un évènement grave révélera la mesquinerie ordinaire et obligera les protagonistes à se regarder en face. Un texte effilé qui confirme que l’enfer, c’est bien les autres.

Découvrez cette pièce de théâtre sur la surabondance des écrans. Une tragi-comédie dystopique entre Brecht et Black Mirror.

Céline, trente et quelques années, vient vivre temporairement chez son père suite à une séparation. La cohabitation est rendue d’autant plus difficile par la présence d’une brebis, prélevée de la bergerie qu’elle avait fondée. À travers un huis clos familial et animal, « Lest(e) » sonde les limites de l’empathie en espace confiné.

En décortiquant les méandres de l’esprit d’une collégienne, « Moi c’est Talia » dissèque le tournant de l’adolescence du point de vue de la pensée.

Comment commencer, par où et par quoi ? C’est une question existentielle et universelle qui touche tous les sujets de notre vie, de notre plus élémentaire quotidien au plus essentiel de notre condition d’humain. Grand Magasin recense nos débuts pour nous donner envie à notre tour de faire nos premiers pas.

Aussi drôle qu’émouvante, l’histoire du destin extraordinaire et tragique d’un des plus grands musiciens du 20e siècle.