Il faut dire que nous déverrouillons notre téléphone 50 fois par jour en moyenne, et l’utilisons plus de 260 minutes quotidiennement. Et, une nouvelle fois, notre corps s’adapte. 5% de la population mondiale a un pouce plus gros que l’autre. Il s’agirait d’une déformation due à l’utilisation des smartphones puisque l’un des pouces travaille en général plus que l’autre.
Selon Zakaria Chihab, kinésithérapeute, «ce ne sont pas tant nos smartphones qui sont mauvais pour nous, mais plutôt nos positions immobiles qu’on adopte en les utilisant».
«On a longtemps pensé que c’était le fait d’être penché vers son écran qui provoquait des douleurs. Mais cette position n’est pas mauvaise, c’est d’ailleurs celle que nos parents ou nos grands-parents adoptaient lorsqu’ils lisaient leurs livres ou journaux, il serait donc illusoire de croire que les smartphones seront responsables», relativise le kinésithérapeute.
«La différence notable est que, de nos jours, et dès notre plus jeune âge, nous y passons plusieurs heures par jour, et c’est ce temps prolongé qui peut créer des douleurs dans la nuque et, à terme, une légère déformation peut être possible», ajoute-t-il.
L’abus du smartphone nuirait aussi à notre colonne vertébrale. «Nous avons de plus en plus tendance à marcher en regardant notre téléphone, avec la tête baissée. Notre tête pesant près de 5 kilos en moyenne, cette nouvelle manie reviendrait à supporter une pression permanente de 27 kilos sur notre cou», détaille le spécialiste. Ce phénomène est connu également sous le nom de «Text-neck» ou la «Iposition».
L’utilisation prolongée du smartphone peut donc engendrer des problèmes de dos à court terme, et une déformation de la colonne vertébrale sur le long terme qui pourra nécessiter une intervention chirurgicale. «Nombreuses sont les personnes qui sans s’en rendre compte se penchent trop sur les écrans de leurs ordinateurs en travaillant. Alors que la position correcte consiste à garder le torse droit et aligné avec les hanches», indique le kinésithérapeute.
De nouveau, c’est parce que de trop nombreuses activités dans nos vies quotidiennes se passent assis et en position statique que nos corps se raidissent et prennent du poids. Le secret pour éviter tous ces désagréments est à nouveau de pratiquer tout avec modération, et de prendre le temps de s’aérer, de faire d’autres exercices physiques et d’étirer ses membres plusieurs fois dans la journée.
Faire du sport sur Netflix… c’est possible !
En s’associant avec Nike, Netflix souhaite encourager ses utilisateurs à pratiquer une activité physique et ainsi dire au revoir à son image de plateforme réservée aux journées léthargiques. «Ce n’est pas toujours facile de se motiver à faire du sport, mais l’idée de se dépasser puis de directement passer à l’une de vos séries préférées présente un certain intérêt», écrit le géant du streaming sur les réseaux sociaux.
Le géant du streaming tente également de faire oublier son image de plateforme réservée au binge-watching et à la flemmardise tout en concurrençant les applications sportives, comme Apple Fitness+. Pour commencer la séance, les abonnés n’auront qu’à taper «Nike» dans la barre de recherche Netflix et les épisodes apparaîtront classés selon la zone que l’on souhaite travailler, sa durée, mais aussi le niveau. Avec cette collaboration, Netflix entend révolutionner la manière dont on regarde ses programmes.
À noter que les programmes du Nike Training Club seront d’ailleurs disponibles avec toutes les formules d’abonnements à la plateforme et sans surcoût depuis leur téléviseur, leur smartphone, leur tablette et leur ordinateur.