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Le variant Omicron était présent en Europe plus tôt qu’on ne le pensait

Omicron circulait aux Pays-Bas plus tôt qu’on ne le pensait. Deux échantillons, prélevés les 19 et 23 novembre, se sont révélés positifs au nouveau variant du coronavirus, a annoncé mardi 30 novembre l’Institut néerlandais de la santé et de l’environnement (RIVM), comme le rapporte DutchNews.nl. Les autorités sanitaires néerlandaises cherchent à savoir comment ces personnes ont été contaminées et à identifier les personnes avec qui elles sont entrées en contact, précise le site.

Les révélations sur la présence d’Omicron en Europe une semaine avant que l’Afrique du Sud ne signale officiellement à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’avoir détecté, le 24 novembre, “donnent une nouvelle tournure aux questions sur l’origine et la provenance du variant – et à celle de savoir si les interdictions de voyage [décidées par de nombreux pays] vers l’Afrique du Sud et ses voisins sont une réponse appropriée”, souligne NPR.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a déclaré que son pays était puni pour avoir détecté le variant et en avoir informé les autorités sanitaires mondiales, et insiste pour que ces restrictions soient levées, rappelle la radio américaine. Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, s’est lui dit “profondément préoccupé” par l’isolement de l’Afrique australe, ajoutant que “les populations africaines ne peuvent être blâmées pour le niveau immoralement bas de la vaccination”.

“Les experts sanitaires ont longtemps remis en question l’efficacité de telles interdictions – et dans le cas du Covid-19, beaucoup pensent que le variant Omicron s’est déjà propagé trop rapidement pour être contenu dans une seule région du monde”, explique NPR.

“Peu probable” que nous connaissions l’origine d’Omicron

Mardi, des cas d’infection au variant Omicron avaient été signalés dans 20 pays, dont 13 en Europe, a indiqué l’organisme de santé publique de l’Union européenne, cité par le Washington Post. “Hong Kong, la Suède, Israël, le Royaume-Uni, l’Italie, le Canada, la Belgique et les Pays-Bas ont tous fait état d’un premier cas à partir d’échantillons collectés avant que l’Afrique du Sud ne prévienne le monde d’un variant potentiellement plus contagieux, avec des mutations du type de celles qui pourraient rendre le vaccin inefficace”, relève le quotidien américain.

“Il est peu probable que nous sachions un jour précisément où et quand Omicron est apparu”, prévient dans une analyse la chef du service santé de la BBC, notamment parce que “tous les pays n’ont pas la capacité d’effectuer des séquençages du génome”.

“Même le Royaume-Uni, l’un des premiers à utiliser cette technologie, n’est pas en mesure de déterminer dans tous les cas quel variant est responsable de la maladie”, souligne la journaliste. Quant aux tests PCR, “ils peuvent indiquer qu’un cas de Covid-19 pourrait être dû à Omicron, mais ne peuvent pas le confirmer avec certitude”.

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