
« Autant en éducation que dans le monde du travail, on a fait des bonds de géant, ç’a forcé plusieurs compagnies à accélérer le développement de leurs produits », constate Vincent Beaucher, chargé de cours à la faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke.
La pandémie et les cours virtuels ont néanmoins montré les limites de la technologie dans les apprentissages, notamment en ce qui concerne la motivation… autant chez les élèves et les étudiants que les enseignants, qui trouvent plus intéressant d’avoir des jeunes en face d’eux que de simples pastilles épinglées d’initiales.
« Je pense que ça va avoir démontré que le Québec a un grand retard au niveau de l’enseignement à distance, notamment pour le matériel disponible », commente Vincent Beaucher, qui rappelle que la pandémie a aussi mis en lumière la nécessité de l’internet haute vitesse pour tous.
La dernière année a aussi fait ressortir les inégalités dans le système scolaire, notamment lorsqu’on a vu à quelle vitesse les établissements privés ont pu mettre en place l’enseignement en ligne lors du confinement de mars dernier.
Le superviseur de stages a aussi une pensée pour tous les stagiaires qui ont dû se lancer dans ce contexte. « Je leur lève mon chapeau! »