
La Ligue nationale de rugby a réagi aux nouvelles mesures qui seront mises en place par le gouvernement, dès cette semaine, d’abord pour une durée de trois semaines, afin d’enrayer la vague de contamination entraînée par le variant Omicron et notamment au retour des jauges partielles (5 000 spectateurs en extérieur).
« La décision de limitation des jauges partielles prise (lundi) soir par les autorités est liée à la situation sanitaire et il faut évidemment en respecter les objectifs et les motivations, consent bien sûr l’institution qui régit le rugby professionnel français, 4 rencontres sur les 7 prévues ces 26 et 27 décembre ayant dû être reportées (Brive-Clermont, Racing 92-Pau, Toulon-Bordeaux-Bègles et Toulouse – Stade Français) en raison du Covid qui n’a pas manqué d’investir les clubs.
« Des répercussions économiques lourdes »
La LNR s’inquiète néanmoins des conséquences économiques des décisions qui accompagnent en plus la réduction du nombre de spectateurs dans le stade, notamment sur le réceptif. « Cela va néanmoins frapper durement les clubs de rugby professionnel, prévient-elle. Le rugby est un sport de convivialité dont les ressources à plus de 60 % en moyenne sont liées à la présence du public et aux partenaires lors des matches. Le modèle économique des clubs de rugby professionnel est construit sur l’accueil du public les jours de matches. »
« Depuis près de deux ans, les clubs ont été très impactés économiquement et, sans la solidarité des abonnés et des partenaires et les aides financières de l’État, certains clubs n’auraient pas pu résister, rappelle la LNR. Cette nouvelle mesure, couplée aux restrictions sur la vente de boissons/aliments dans les stades, va avoir des répercussions économiques lourdes ; un nouveau soutien aux clubs sera donc indispensable pour la compenser. »