L’agglomération de Casablanca est celle où le premier cas de Covid à Omicron a été identifié au Maroc. C’est elle qui tire l’actuelle vague de Covid dans le pays, et elle représente chaque jour plus de la moitié des cas nationaux (54% les jeudi et vendredi 30 et 31 décembre; 62% mardi 28 décembre). La courbe des nouveaux cas quotidiens a une allure presque exponentielle (ci-dessous).
Vendredi 31 décembre en début de soirée, la wilaya de la région Casablanca-Settat a publié un communiqué qui incite à la vigilance et qui devrait être suivi par les secteurs concernés. Il s’agit d’un appel ou d’une exhortation. Chacun est mis devant ses responsabilités. Le communiqué s’adresse aux administrations publiques, aux collectivités locales et au secteur privé :
-le télétravail doit devenir la règle à chaque fois que cela est possible (ce qui exclut de facto le secteur industriel ainsi que les postes en contact avec le public).
-le pass vaccinal doit être exigé des employés et des visiteurs lors de tout accès dans l’un des lieux concernés.
-les conditions sanitaires les plus strictes doivent être respectées et chaque employeur doit veiller à l’achèvement de la vaccination de tout le personnel.
Qu’en est-il alors de la rentrée scolaire?
Le porte-parole du gouvernement avait déclaré jeudi que la rentrée scolaire ne sera pas reportée mais que si l’évolution de la situation sanitaire l’exige, les décisions seront prises à l’échelon local.
Une source autorisée dans la région Casablanca-Settat, contactée par Médias24, nous répond : « pour l’instant, la rentrée aura lieu en présentiel ». Cette réponse a été faite vendredi dans la soirée. D’ici lundi, cela pourrait changer si la situation sanitaire l’exige.
La même source précise que « des mesures ponctuelles peuvent être prises au cas par cas (fermetures de classes et/ou fermeture de l’établissement) ».
Dans toute la région de Casablanca-Settat, une campagne de test de dépistage a commencé depuis plus d’une semaine dans des établissements publics et privés du primaire, du collège ou de lycées, auprès des élèves, des enseignants et du personnel administratif. Les établissements ayant un faible pourcentage de vaccinés sont ciblés en priorité, conclut cette source autorisée.