Pour le ministre de l’Économie, « le plus difficile » est à venir dans les prochains mois.
Il a le vent en poupe. Homme fort du gouvernement au cœur de la crise sanitaire, Bruno Le Maire fait les unes de la presse cette semaine à l’occasion de la sortie en librairie de son nouveau livre sur le pouvoir, L’Ange et la Bête. Après un début de quinquennat plus heurté, le ministre de l’Économie aborde ainsi 2021 en position de force. Cette nouvelle assise ne saurait faire oublier les heures moroses que traverse le pays. Et c’est une gravité de bon aloi qui dominait ce jeudi matin les propos de Bruno Le Maire à l’occasion d’une conférence virtuelle avec l’Institut Montaigne, think-tank libéral.
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« Je ne partage pas l’analyse de ceux qui pensent qu’après une année 2020 catastrophique, 2021 sera fantastique, a ainsi prévenu le patron de Bercy. Je crois que le plus difficile est devant nous : avec un virus qui persiste et qui mute, plus de faillites, de destructions d’emplois et d’incertitudes politiques. » Les événements de Washington venant nourrir ses craintes d’un délitement
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