Rarement les médias européens auront autant, et aussi longtemps, couvert une campagne électorale qu’ils ne viennent de le faire pour celle qui s’achève aux Etats-Unis : tous les titres pendant près d’un mois, et une semaine d’antenne presque sans discontinuer. Bien plus que pour aucun autre pays étranger, même européen. Et bien plus, évidemment, que pour les élections au Parlement européen.
Bien sûr, le suspens était passionnant : une campagne chaotique, des candidats très opposés, des manifestations innombrables, des résultats incertains, des retournements de situation, comme dans tout bon scénario de fiction. Et les médias américains, devenus des médias mondiaux par la grâce des réseaux sociaux, ont su capter et conserver l’attention de leurs audiences, pour le plus grand bénéfice de leurs annonceurs.