
Arrêtée début mars par les autorités russes pour possession d’huile de cannabis, la joueuse de basket américaine Brittney Griner est toujours en Russie. Une situation qui ne plaît pas aux États-Unis, qui estiment qu’elle est “retenue à tort”.
Mais où est donc Brittney Griner ? Arrêtée par les autorités russes au début du mois de mars pour possession d’huile de cannabis (huile de haschich), la joueuse de basket américaine est toujours en prison. Selon ESPN, le gouvernement américain estime que la star de la WNBA est “retenue à tort” par le gouvernement de Vladimir Poutine. Contacté par le média américain, le Département d’État affirme que “l’envoyé spécial du président pour les affaires d’otages, Roger Carstens, dirigera l’équipe chargée d’obtenir la libération de Brittney Griner.” Le fonctionnaire a précisé que cela ne signifiait pas que Griner était considérée comme un otage, qui est une classification juridique différente de celle de détenu injustifié.
Une audience prévue le 19 mai
Brittney Griner n’a pas été officiellement inculpée, mais elle doit avoir une audience le 19 mai. Ce changement de position de la part des États-Unis ne signifie pour autant pas que la Russie changera d’attitude à l’égard de Griner concernant sa détention. Mais l’entourage de la joueuse reste optimiste quant à son sort, en prenant l’exemple de Trevor Reed, un ancien Marine américain, libéré la semaine dernière après plus de deux ans de détention. “Nous savons aussi que ça peut traîner en longueur, donc nous ne voulons pas avoir de trop grands espoirs”, explique une source proche.
Une autre source de Brittney Griner a confirmé que l’ancien ambassadeur américain aux Nations Unies, Bill Richardson, qui a travaillé à titre privé pendant des années en tant que négociateur international d’otages, a accepté de travailler sur le cas de Griner la semaine dernière.
En mars dernier, l’inspection du bagage à main apporté par une ressortissante américaine arrivée en février sur un vol en provenance de New York a permis de “confirmer la présence de vapoteuses (et) d’un liquide présentant une odeur particulière”, a indiqué le service fédéral des douanes de Russie dans un communiqué. Si l’identité de la joueuse de Phoenix n’avait pas été révélée, la descrption faite par les douanes correspondait à celle de la double championne olympique de basket.