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Deux mois avant la passation de pouvoir, le président sortant entend savonner la planche de son successeur, Joe Biden, sur le dossier iranien en imposant de nouvelles sanctions, tandis qu’Israël espère tirer profit de la période de transition.
Ce sont les dix semaines de tous les dangers. Une course contre la montre, catégorie sabotage. D’ici à l’investiture de Joe Biden à la Maison Blanche, le 20 janvier, Donald Trump est toujours président des Etats-Unis, jouissant de tous ses pouvoirs. Si l’usage veut de ne pas en abuser dans cette période dite du lame-duck («canard boiteux»), le reste du monde s’attend à ce que celui qui n’a toujours pas reconnu sa défaite viole à nouveau les conventions.
Et c’est au Moyen-Orient que les turbulences de cette passation de pouvoir risquent de se faire le plus durement sentir, entre les pôles opposés d’Israël et de l’Iran, récipiendaires des politiques les plus paroxystiques du Président durant son mandat. L’objectif, entre ultimes coups de butoir et dernières touches : rendre irréversible le grand œuvre trumpiste, qui a consisté, pendant quatre ans, à une «pression maximale» exercée sur la République islamique, et à offrir des cadeaux maximaux au gouvernement de Benyamin Nétanyahou.
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