
Les instances japonaises du rugby prennent au sérieux les dernières affaires de drogue qui perturbent le début du Championnat. Ce mardi, les responsables du rugby au Japon ont annoncé qu’ils allaient soumettre tous les joueurs à des tests de dépistage de substances illicites après l’arrestation à Tokyo de l’ancien international australien Blake Ferguson. La semaine dernière, Blake Ferguson, a été « arrêté pour possession présumée de drogues illégales ». Ce dernier à directement était licencié par son club NEC Green Rockets Tokatsu dimanche dernier, sans avoir joué un seul match.
Les responsables de la fédération ont alors déclaré, via un communiqué relayé sur les réseaux sociaux, qu’ils commenceraient à tester tous les joueurs des trois divisions dès mercredi, avant la nouvelle saison qui débute vendredi. « Par mesure d’urgence, nous avons déjà effectué des tests de dépistage par un organisme externe sur tous les joueurs et le staff de l’équipe, et confirmé que tous les résultats des tests sont négatifs ».
Désormais, la ligue a indiqué vouloir « effectuer régulièrement des tests de dépistage de drogue », ainsi que lors de l’arrivée de nouveaux joueurs. Le directeur des opérations de la Japan Rugby League One, Hajime Shoji, a précisé qu’environ 1 200 joueurs y seraient soumis.
Le club NEC a également déclaré mardi avoir fait passer des tests à tous ses joueurs et membres du personnel et que tous les résultats avaient été négatifs. Ferguson, un ailier libéré par l’équipe de la National Rugby League australienne Parramatta Eels en septembre, devait faire ses débuts dans le rugby à XV le week-end dernier au Japon.