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Abdellatif Ouahbi et la position du PAM quant à la pension de la discorde des conseillers

Abdellatif Ouahbi, Secrétaire général du Parti de l’Authenticité et de la Modernité, a révélé dans un interview qu’il a accordé à notre confrère Mohamed Belkacem de Hespress, qu’il assumait la responsabilité d’avoir été derrière le retrait du consensus quant à la distribution de la pension (cotisations ou contributions de l’Etat), estimé à 31 millions de dirhams, soit 3,1 milliards de centimes aux conseillers.

Cela avait conduit la deuxième chambre à retirer du vote la proposition de la loi visant à abolir et à liquider les pensions des parlementaires et la soumettre à la commission des Finances afin d’en débattre. Ouahbi a annoncé, qu’au départ, « le conseiller appartenant à son parti qui faisait partie de la commission avait voté en faveur du projet de loi qui comprend cet article controversé. Et cela faisait partie de l’accord au préalable de la majorité des parlementaires », affirmant qu’au sein du PAM,« le principe du parti était de liquider la retraite des conseillers au même titre que l’avait été celle des représentants ». Or, selon le SG du PAM, le désaccord, cause de la mise à l’arrêt du projet de loi, est dû à l‘inclusion d’un article permettant aux conseillers de récupérer en plus de leurs contributions celles provenant des deniers publics.

À cet égard, Ouahbi a déclaré: « Quand j’ai ouï qu’une autre formule se dessinait et qui ne correspondait pas à ce sur quoi nous avons voté au parlement, je me suis personnellement interposer en descendant dans l’arène et j’ai bloqué le vote de notre groupe parlementaire ». Ouahbi a souligné qu’il était, certes, logique que les conseillers puissent récupérer les contributions qu’ils ont versées, mais pour autant ils n’avaient pas le droit de bénéficier de celles versées par l’Etat. C’est un excédent de « 31 millions de dirhams, qui revenir à son propriétaire ». Ouahbi a ajouté que le statut de la Chambre des conseillers n’est pas celui des députés de la Chambre des représentants, car ces derniers connaissent un déficit de la caisse, alors que le premier connaît un excédent. Malgré cela, il a été décidé d’unifier la formule légale de liquidation des retraites, soulignant la nécessité de transférer les sommes indues à la caisse de l’Etat en les stipulant dans la loi malgré le refus des conseillers.

Ouahbi ne voit pas dans la décision du PAM de reconsidérer sa position, une quelconque pression exercée sur la Chambre des conseillers par le réseautage social. « Nous ne subissons pas de pression de la part des réseaux sociaux, l’équivoque s’est produite lorsque le fonds a été dissous, ce qui a nécessité un débat sans pression ». Et d’ajouter un peu comme pour enfoncer le clou, « Mais le Parti de la justice et du développement (PJD) a pris la décision de suivre les autres parties ».

Ouahbi a souligné que le Premier ministre avait déclaré qu’il n’était pas prêt à soutenir la caisse de retraite des parlementaires. Par conséquent, les contributions antérieures de l’État sont sa propriété, annonçant que son équipe « présentera un amendement à la proposition de ne pas distribuer de sommes indues, et le PAM est prêt à rester en dehors du consensus des autres partis représentés à la Chambre des conseillers, parce que nous ne pouvons pas contribuer à une logique de distribution du gâteau ».

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